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Un parcours. Quinze ans d'une magistrale pratique
picturale assez figurative qui aura digressé du côté du geste et
de la matière après un temps, en 2010, d’un ensemble de « Papiers découpés », travaillant toujours les
problématiques classiques de la peinture et les rafraichissant
de par un outil quasi rudimentaire et une main des plus vives
ciselant des papiers trouvés. Plus tard en effet, c’est la
terre, en matière, que cette même main, renaissante voire
primaire, manipule sans crainte, alors que l’émail la peint, la
colore ; c’étaient les céramiques de 2019. Aujourd’hui, des
formes pensées, dessinées et surlignées apparaissent. Des
dessins, dit-il. Les prémices d’un nouveau flirt avec la
peinture, peut-être.
« Encore et
toujours, d'intention il n'y a que celle de restituer un regard,
de laisser une trace, une empreinte, et je m'y emploie,
intuitivement, sans directions » disait Cyril Chartier-Poyet.
D’une main savante et libre, peut-on ajouter.
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