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JULIEN AUDEBERT / SANDRINE BERNARD |
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2 PRÉCIEUX JEUNES ARTISTES qui invitent nos regards complices à trouver la bonne distance pour découvrir, visiter et partager leur univers. |
JULIEN AUDEBERT |
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| L'oeuvre
d'art à l'époque de sa reproduction mécanisée pour
Walter Benjamin est la réécriture intégrale de ce
fameux texte sur une seule page. Si ce travail questionne la reproductibilité en poussant les moyens de l'imprimerie à ses limites (tant la photogravure que l'utilisation de papier bromure) il transforme aussi le texte en " signe ". Sans contrainte de la pagination, le texte est proposé dans sa forme " organique " en respectant ponctuations et retours à la ligne. La structure de l'écriture est alors visible comme " déployée ". Les caractères, de l'ordre de quelques microns, se situent à la limite de la visibilité et la lecture requiert une " prothèse " du regard. Cette pratique renvoie évidemment à la tradition de micrographie, courante au Moyen Age, utilisée pour la retranscription de nombreux passages de la Bible.  L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproduction mécanisée pour Walter Benjamin. 2002. 21 x 29.7 cm Contretype sur bromure d'argent, diasec et aluminium.  Livres. 2003. 50 x 50 cm Contretype sur bromure d'argent, diasec et aluminium. Livres procède de la même technique (texte rastérisé, fabrication d'un négatif et tirage sur bromure). Le texte - L'Ancien Testament - a ici été affecté puisque tous les différents noms de Dieu ont été supprimés puis remplacés par un vide équivalent à la dimension du mot. Ces effacements provoquent des trouées blanches irrégulières dans la surface grise du texte tentant de proposer " une nouvelle visibilité ". |
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 Reconstitution du meurtre de Elsie Beckmann. 2004. Tirage Lambda, diasec et aluminium. 210 x 32.7 cm Julien Audebert parle de déploiement lorsqu'apparaît la structure du texte de Benjamin et utilise le terme de "démontage" lorsqu'à partir d'un maximum de photos d'écrans accumulées puis retouchées il reconstitue toute la première partie du film "M le Maudit" en une seule image, convoquant tous les témoins et suspects du drame. Reconstitution du meurtre de Elsie Beckmann est une oeuvre photographique qui autorise encore le spectateur à trouver sa propre place et à son regard de juger de sa juste distance. |
| Julien
Audebert, né en 1977, vit et travaille à Paris Expositions personnelles 2008 Bloom Projects, Santa Barbara Contemporary Art forum, 30 août - 9 nov 2000 Ville Propre. Théâtre Municipal de Brive Expositions collectives 2007 Il est une fois. Galerie Vasistas. Montpellier 2007 Collections du Fmac de Paris, Fiac 2007, cour carré du Louvre. Paris 2007 Androïde contre humain. Frac Languedoc-Rousillon, Montpellier 2006 Royal Wedding. Espace Console. Paris 2006 Noir c’est la vie. Abbaye Saint-André - Centre d’art contemporain. Meymac 2005 L’Humanité mise à nu et l’art en frac, même. Centre d’art contemporain Casino-Luxembourg. Luxembourg 2005 Julien Audebert / Julien Crépieux / Mark Geffriaud. Galerie Vasistas. Montpellier 2004 Julien Audebert / Sandrine Bernard. Galerie Vasistas. Montpellier 2001 Landschaft. Volksystem. Toulouse Foires 2007 Fiac, Paris / Liste Basel, Bâle 2006 Frieze Art Fair, Londres / Art Forum, Berlin / Artissima, Turin Publications Flash Art. Juillet 2006. Focus Paris, a survey on contemporary art in Paris. Le Monde, article paru dans l’édition du 22.10.06. Les jeunes sont présents dans les foires alternatives parisiennes. Offshore # 9, automne 2005. Entretien. La voix du regard n°17. Échelles extrêmes. Parasites et micrographies. Papiers libres. L’engagement des artistes. Lise Ott. Technologies et mauvaise conscience, in Midi Libre, novembre 2005. Marie-Anne Lorgé, L’humanité mis à nue, in Le jeudi culture, 6 octobre 2005. Oeuvres en collections publiques FRAC Haute Normandie (acquisition en 2007) FMAC de La Ville de Paris (acquisition en 2006) FRAC Pays de Loire (acquisition en 2006) FRAC Languedoc-Roussillon (acquisition en 2005) voir aussi >>> voir aussi >>> voir aussi >>> voir aussi Entretien in Offshore # 9 >>> |
SANDRINE BERNARD |
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| Dans un
premier temps, j'étais dans le détournement d'objets et
dans l'installation. Un coté minutieux et artisanal était toujours présent, manipulant couture, collage et assemblage. Ma peinture pourrait être le résultat de ces premières expériences, justifiant le rapport avec un art populaire par les couleurs vives utilisées et par le choix de motifs inspirés de tissus imprimés ou de tapis accumulés jusqu'à saturation. |
 Sans titre. 2004. Acrylique et collages sur médium. 129 x 149 cm |
 Sans titre. 2003. Acrylique - collages sur médium. 93 x 62 cm  Sans titre. 2003. Acrylique - collages sur médium. 92 x 67 cm Mises en abîme et en excellence du puzzle, les peintures sur bois de Sandrine Bernard flottent sur le mur, prêtes à trouver la place -le statut- que le spectateur décidera de leur attribuer. Si la forme du tableau est tout simplement une reprise d'un des motifs peints, la répétition et l'organisation de ces mêmes motifs au sein du tableau sont régies par de poétiques décisions et composent de lunaires univers occupés par des vignettes, décalcomanies, images découpées puis collées qui habitent ces "décors" improbables.  Sans titre. 2003. Acrylique - collages sur médium. 66 x 76 cm Sandrine Bernard, née en 1979, vit et travaille à Toulon 2003 DNSEP Beaux-Arts de Nîmes Exposition personnelle 2004 Mur Foster. Carré d'Art. Nîmes Expositions collectives 2003 Dernière Minute. Occase puce in. Toulon Exit ! de David G. Torres. Beaux-Arts de Nîmes Le bonheur est dans le Fort. Fort Vauban. Nîmes 2002 Lignes et couleurs. MJC de Chambéry |
